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Subversion du sujet et dialectique dudésir dans l'inconscient freudien, 1960

- Une structure est constituante de la praxis qu'on
appelle la psychanalyse. [Lac66a, p. 793]

- L'inconscient est une chaîne de signifiants qui se
répète et insiste3.7. [Lac66a, p. 799]

- La chaîne de signifiants insiste pour interférer dans
les coupures que lui offre le discours effectif.
[Lac66a, p. 799]

- L'inconscient trouve son régime dans les mécanismes du
processus primaire. [Lac66a, p. 799]

- Les effets de substitution métaphorique du signifiant
apparaissent dans la dimension synchronique du discours.
[Lac66a, pp. 799-800]

- Les effets de combinaison métonymique du signifiant
apparaissent dans la dimension diachronique du discours.
[Lac66a, pp. 799-800]

- Le je comme signifiant n'est rien que le shifter ou indicatif qui, dans le sujet de l'énoncé, désigne le sujet
en tant qu'il parle actuellement. [Lac66a, p. 800]

- Le je désigne le sujet de l'énonciation.
[Lac66a, p. 800]

- Le je ne signifie pas le sujet de l'énonciation.
[Lac66a, p. 800]

- Le sujet de l'énonciation se reconnaît dans le ne
explétif. [Lac66a, p. 800]

- Le ne explétif est un signifiant.
[Lac66a, p. 800]

- La plus forte coupure dans le discours est la barre
entre signifiant et signifié. [Lac66a, p. 801]

- La coupure de la chaîne signifiante est la seule à
vérifier la structure du sujet comme discontinuité dans le réel.
[Lac66a, p. 801]

- Le désir est articulé et n'est pas articulable.
[Lac66a, p. 804]

- Le point de capiton est ce par quoi le signifiant arrête
le glissement autrement indéfini de la signification.
[Lac66a, p. 805]
Figure 13:
Le point de capiton
|
|

- Le graphe ici décrit le point de capiton:
. [Lac66a, p. 805]

- Dans le graphe ici, la chaîne signifiante est
supportée par le vecteur
.
[Lac66a, p. 805]

- Dans le graphe ici, le vecteur
désigne la réalité qui
s'imagine dans le schéma éthologique du retour du besoin.
[Lac66a, p. 805]

- Dans le graphe ici, s'articule le point de
capiton. [Lac66a, p. 805]

- Dans le graphe ici, le lieu
est
le lieu du trésor du signifiant. [Lac66a, p. 806]

- Dans le graphe ici, le lieu
n'est
pas le lieu du code. [Lac66a, p. 806]

- Le signifiant ne se constitue que d'un rassemblement
synchronique et dénombrable, où aucun ne se soutient que du principe de
son opposition à chacun des autres. [Lac66a, p. 806]

- Dans le graphe ici, l'autre
est la
ponctuation où la signification se constitue comme produit fini.
[Lac66a, p. 806]

- Dans le schéma ici,
est un moment,
scansion plutôt que durée. [Lac66a, p. 806]

- Le graphe ici, figure le point de capiton.
[Lac66a, p. 808]

et
participent de cette offre au
signifiant que constitue le trou dans le réel.
[Lac66a, p. 806]

- Dans le graphe ici, la soumission du sujet
au signifiant est ce qui se produit dans le circuit
vers
puis
vers
. [Lac66a, p. 806]

- L'Autre est le site préalable du pur sujet du
signifiant. [Lac66a, p. 807]

- C'est de l'Autre que le sujet reçoit le message qu'il
émet. [Lac66a, p. 807]

- L'Autre est le lieu de la parole.
[Lac66a, p. 807]

- L'Autre est témoin de la vérité.
[Lac66a, p. 807]

- Par la dimension qu'il constitue, l'Autre permet de
distinguer entre tromperie de la parole et feinte.
[Lac66a, p. 807]

- La feinte se déploie dans la capture imaginaire.
[Lac66a, p. 807]

- La parole ne commence qu'avec le passage de la feinte à
l'ordre du signifiant. [Lac66a, p. 807]

- Le signifiant exige le lieu de l'Autre pour que la
parole qu'il supporte puisse mentir, c'est-à-dire se poser comme
vérité. [Lac66a, p. 807]

- La vérité ne tire pas sa garantie de la réalité qu'elle
concerne. [Lac66a, p. 808]

- La vérité tire sa garantie de la parole.
[Lac66a, p. 808]

- La vérité est instituée dans une structure de fiction.
[Lac66a, p. 808]

- Le sujet tient du signifiant une marque invisible.
[Lac66a, p. 808]

- Le trait unaire vient combler la marque invisible que le
sujet tient du signifiant. [Lac66a, p. 808]

- Le trait unaire aliène le sujet dans l'identification
première qui forme l'idéal du moi. [Lac66a, p. 808]
Figure:
L'identification première
|
|

- Dans le graphe ici,
désigne
l'idéal du moi. [Lac66a, p. 808]

- Le graphe de l'identification première, schéma
ici, comprend: signifiant,
,
, voix,
,
,
,
. [Lac66a, p. 808]

- Le moi est une fonction de maîtrise.
[Lac66a, p. 809]

- La duplicité du moi se supporte du trait unaire de
l'idéal du moi. [Lac66a, p. 809]

- Dans le graphe ici, le vecteur
signifie le procès imaginaire qui va de
l'image spéculaire à la constitution du moi, sur le chemin de la
subjectivation par le signifiant. [Lac66a, p. 809]

- Dans le graphe ici,
représente
l'image spéculaire du moi idéal. [Lac66a, p. 809]

- Dans le graphe ici,
représente le
moi. [Lac66a, p. 809]

- Le moi ne s'achève qu'à être articulé comme métonymie de
la signification du Je du discours. [Lac66a, p. 809]

- Le moi ne s'achève pas comme je du discours.
[Lac66a, p. 809]

- L'autre, c'est le semblable, noté
.
[Lac66a, p. 810]

- Il n'y a de demande qui ne passe à quelque titre par
les défilés du signifiant. [Lac66a, p. 811]

- La dépendance, que vit le sujet infans, est
maintenue par un univers de langage. [Lac66a, p. 812]

- L'Autre est le lieu du signifiant.
[Lac66a, p. 813]

- Il n'y a pas d'Autre de l'Autre.
[Lac66a, p. 813]

- Toute demande est requête de l'amour.
[Lac66a, p. 813]

- Le désir de l'homme trouve forme comme désir de l'Autre.
[Lac66a, p. 813]

- Le désir s'ébauche dans la marge où la demande se
déchire du besoin. [Lac66a, p. 814]

- Le désir se présente comme autonome par rapport à la
médiation de la loi. [Lac66a, p. 814]

- La loi s'origine du désir. [Lac66a, p. 814]

- Le représentant de la représentation cause le désir.
[Lac66a, p. 814]

- Le représentant de la représentation a sa place dans
l'inconscient. [Lac66a, p. 814]

- Le de de `l'inconscient est le discours de
l'Autre' est `à propos de', détermination objective.
[Lac66a, p. 814]

- Le de de `le désir de l'homme est le désir de
l'Autre' est détermination subjective. [Lac66a, p. 814]

- Le graphe Che-vuoi?, schéma ici,
comprend:
,
,
,
,
,
,
,
. [Lac66a, p. 815]

- Le fading désigne l'éclipse du sujet.
[Lac66a, p. 816]

- Le sujet subit une Spaltung ou refente de sa
subordination au signifiant. [Lac66a, p. 816]

- Tout métalangage est impossible. [Lac66a, p. 816]

- Le Je n'est indicable que dans le fading de
l'énonciation. [Lac66a, p. 816]
Figure 16:
Le graphe complet
|
|

- Le graphe complet, schéma ici, décrit:
jouissance,
,
, castration,
,
,
signifiant,
,
, voix,
,
,
,
.
[Lac66a, p. 817]

- La pulsion est ce qui advient de la demande quand le
sujet s'y évanouit. [Lac66a, p. 817]

- Les objets partiels n'ont pas d'image spéculaire.
[Lac66a, p. 818]

- Les objets partiels n'ont pas d'altérité.
[Lac66a, p. 818]

- Les objets partiels sont la doublure du sujet de la
conscience. [Lac66a, p. 818]

- Dans le graphe ici,
est le
signifiant d'un manque dans l'Autre. [Lac66a, p. 818]

- Le manque dans l'Autre provient de ce qu'il n'y a pas
d'Autre de l'Autre. [Lac66a, p. 818]

- Un signifiant, c'est ce qui représente le sujet pour un
autre signifiant. [Lac66a, p. 819]

-
est le signifiant pour quoi tous les autres
signifiants représentent le sujet. [Lac66a, p. 819]

- Faute du signifiant
, tous les autres ne
représenteraient rien. [Lac66a, p. 819]

est inhérent à l'ensemble des signifiants.
[Lac66a, p. 819]

- Chaque fois qu'un nom propre est prononcé, son énoncé
s'égale à sa signification. [Lac66a, p. 819]

-
où
, et
. [Lac66a, p. 819]

est ce qui manque au sujet pour se penser
épuisé par son cogito, à savoir ce qu'il est d'impensable.
[Lac66a, p. 819]

- Le manque de la jouissance fait l'Autre inconsistant.
[Lac66a, pp. 819-820]

- Ce n'est pas la loi qui barre l'accès du sujet à la
jouissance. [Lac66a, p. 821]

- La loi fait d'une barrière un sujet barré.
[Lac66a, p. 821]

- C'est le plaisir qui apporte à la jouissance ses
limites. [Lac66a, p. 821]

- Dans la dialectique du désir, le phallus donne corps à
la jouissance. [Lac66a, p. 822]

- La fonction imaginaire préside à l'investissement de
l'objet comme narcissique. [Lac66a, p. 822]

- L'image spéculaire est le canal que prend la
transfusion de la libido du corps, vers l'objet.
[Lac66a, p. 822]

- L'organe érectile vient à symboliser la place de la
jouissance en tant que partie manquante à l'image désirée.
[Lac66a, p. 822]

- Le passage du
de l'image phallique, d'un
côté à l'autre de l'équation de l'imaginaire au symbolique, le
positive, et il devient le
. [Lac66a, p. 823]

est le phallus symbolique, impossible à
négativer, signifiant de la jouissance. [Lac66a, p. 823]

- Le sexe mâle est le sexe faible au regard de la
perversion. [Lac66a, p. 823]

- Le névrosé est celui qui identifie le manque de l'Autre
à sa demande;
à
. [Lac66a, p. 823]

- L'obsessionnel nie le désir de l'Autre en formant son
fantasme à accentuer l'impossible de l'évanouissement du sujet.
[Lac66a, p. 824]

- Le désir ne se maintient chez l'hystérique que de
l'insatisfaction qu'on y apporte, en s'y dérobant comme objet.
[Lac66a, p. 824]

- La mère est l'Autre réel de la demande.
[Lac66a, p. 824]

- La vraie fonction du père est d'unir un désir à la loi.
[Lac66a, p. 824]

- Le père souhaité du névrosé est le père mort.
[Lac66a, p. 824]

- Le pervers s'imagine être l'Autre pour assurer sa
jouissance. [Lac66a, pp. 824-825]

- Le névrosé s'imagine être un pervers pour s'assurer de
l'Autre. [Lac66a, p. 825]

- La perversion est dans l'inconscient du névrosé, en tant
que fantasme de l'Autre. [Lac66a, p. 825]

- Le fantasme contient le
, fonction
imaginaire de la castration. [Lac66a, p. 825]

- C'est l'absence de pénis de la femme qui la fait
phallus, objet du désir. [Lac66a, p. 825]

- Chez le névrosé, le
se glisse sous le
du fantasme. [Lac66a, p. 826]

- Le névrosé a subi au départ la castration imaginaire.
Elle soutient son moi fort. [Lac66a, p. 826]

- Le névrosé refuse de sacrifier sa castration à la
jouissance de l'Autre. [Lac66a, p. 826]

- L'Autre n'existe pas. [Lac66a, p. 826]

- Le névrosé imagine que l'Autre demande sa castration.
[Lac66a, p. 826]

- La castration veut dire qu'il faut que la jouissance
soit refusée, pour qu'elle puisse être atteinte sur l'échelle renversée
de la Loi du désir. [Lac66a, p. 827]

- Tout discours prend ses effets de l'inconscient.
[Lac66a, p. 827]
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Jacques B. Siboni