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Loi, légal, droit

- C'est la loi propre de la chaîne signifiante qui régit la
forclusion (Verwerfung), la dénégation (Verneinung), le
refoulement (Verdrängung). [Lac66a, p. 11]

- La méconnaissance essentielle de la folie se révèle dans
la révolte, par où le fou veut imposer la loi de son coeur à ce qui lui
apparaît comme désordre du monde. [Lac66a, p. 171]

- Ce que le fou ressent comme loi de son coeur n'est que
l'image inversée, autant que virtuelle, de son être actuel.
[Lac66a, p. 172]

- La loi de l'homme est la loi du langage.
[Lac66a, p. 272]

- L'homme, dans la subordination de son être à la loi de
la reconnaissance, est traversé par les avenues de la parole.
[Lac66a, p. 352]

- Le langage est un ordre que des lois constituent.
[Lac66a, p. 413]

- L'objectivation est soumise dans son principe à une loi
de méconnaissance qui régit le sujet, non seulement comme observé,
mais comme observateur. [Lac66a, p. 419]

- Le lieu du sujet s'étend dans le sujet, aussi loin qu'y
règnent les lois de la parole. [Lac66a, p. 431]

- Les lois de l'intersubjectivité sont mathématiques.
[Lac66a, p. 472]

- Le signifiant se compose selon les lois d'un ordre
fermé. [Lac66a, pp. 501-502]

- La chaîne signifiante est le substrat topologique des
lois du signifiant. [Lac66a, p. 502]

- Le travail du rêve suit les lois du signifiant.
[Lac66a, p. 512]

- Le père symbolique, en tant qu'il signifie la loi, est
le père mort. [Lac66a, p. 556]

- Dans la psychose, le créé
assume la place en
laissée vacante de la loi. [Lac66a, p. 563]

- Le Nom-du-Père est le signifiant qui dans l'Autre,
en tant que lieu du signifiant, est le signifiant de l'Autre en tant
que lieu de la loi. [Lac66a, p. 583]

- Dans l'inconscient, un matériel y joue selon des lois
qui sont celles des langues qui sont ou furent effectivement parlées.
[Lac66a, p. 594]

- La castration suppose la subjectivité de l'Autre en tant
que lieu de sa loi. [Lac66a, p. 732]

- La bipolarité dont s'instaure la Loi morale n'est rien
d'autre que cette refente du sujet qui s'opère de toute intervention du
signifiant: nommément du sujet de l'énonciation au sujet de l'énoncé.
[Lac66a, p. 770]

- La loi et le désir refoulé sont une seule et même chose.
[Lac66a, p. 782]

- Le désir est l'envers de la loi. [Lac66a, p. 787]

- Rabattre la jouissance à la misère de tel effet où
trébuche sa recherche, est tourner la loi morale en dégoût et mépris.
[Lac66a, p. 771]

- Le désir se présente comme autonome par rapport à la
médiation de la loi. [Lac66a, p. 814]

- La loi s'origine du désir. [Lac66a, p. 814]

- Ce n'est pas la loi qui barre l'accès du sujet à la
jouissance. [Lac66a, p. 821]

- La loi fait d'une barrière un sujet barré.
[Lac66a, p. 821]

- La vraie fonction du père est d'unir un désir à la loi.
[Lac66a, p. 824]

- La castration veut dire qu'il faut que la jouissance
soit refusée, pour qu'elle puisse être atteinte sur l'échelle renversée
de la Loi du désir. [Lac66a, p. 827]

- L'agression contre le Père est au principe de la Loi.
[Lac66a, p. 852]

- La loi est au service du désir qu'elle institue par
l'interdiction de l'inceste. [Lac66a, p. 852]

- La loi morale est ce par quoi l'acte que la symbolique
structure, trouve l'appui du pur réel. [Lac84a, p. 12]

- Dans la structure de la méprise du sujet supposé savoir,
le psychanalyste doit trouver la certitude de son acte, et la béance
qui fait sa loi. [Lac68e, p. 40]

- Il n'y a, de droit, pas de vrai sur le vrai.
[Lac70b, p. 13]
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Jacques B. Siboni