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La direction de la cure et les
principes de son pouvoir, 1958

- Le psychanalyste dirige la cure. [Lac66a, p. 586]

- La direction de la cure consiste à faire appliquer, par
le sujet, la règle analytique. [Lac66a, p. 586]

- L'interprétation, que donne le psychanalyste, est reçue
comme venant de la personne que le transfert lui impute d'être.
[Lac66a, p. 591]

- L'inconscient a la structure radicale du langage.
[Lac66a, p. 594]

- Dans l'inconscient, un matériel y joue selon des lois
qui sont celles des langues qui sont ou furent effectivement parlées.
[Lac66a, p. 594]

- Il n'y a pas d'autre résistance à l'analyse que celle
de l'analyste lui-même. [Lac66a, p. 595]

- Le phallus est un signifiant. [Lac66a, p. 608]

- L'écoute du psychanalyste se situe au-delà du discours.
[Lac66a, p. 616]

- Ce que le psychanalyste entend est un discours.
[Lac66a, p. 616]

- La demande de l'analysant est intransitive, elle
n'emporte aucun objet. [Lac66a, p. 617]

- L'analysant demande, du fait qu'il parle.
[Lac66a, p. 617]

- La régression ne montre rien d'autre que le retour au
présent, de signifiants usités dans des demandes pour lesquelles il y a
prescription. [Lac66a, p. 618]

- L'analyste est celui qui supporte la demande pour que
reparaissent les signifiants où la frustration du sujet est retenue.
[Lac66a, p. 618]

- C'est dans la plus ancienne demande que se produit
l'identification primaire. [Lac66a, p. 618]

- Le langage structure tout de la relation inter-humaine.
[Lac66a, pp. 618-619]

- Les besoins se subordonnent aux mêmes conditions
conventionnelles qui sont celles du signifiant. [Lac66a, p. 618]

- Le signifiant possède deux registres: synchronique et
diachronique. [Lac66a, p. 618]

- Le registre synchronique est fait d'oppositions entre
éléments irréductibles. [Lac66a, p. 618]

- Le registre diachronique est fait de substitutions et de
combinaisons. [Lac66a, p. 618]

- L'identification à l'analyste est toujours une
identification à des signifiants. [Lac66a, p. 619]

- L'analyste ne doit répondre à la demande du sujet que de
la position du transfert. [Lac66a, p. 619]

- Dans la chaîne signifiante, la substitution d'un terme à
un autre produit l'effet de métaphore. [Lac66a, p. 622]

- Dans la chaîne signifiante, la combinaison d'un terme à
un autre produit l'effet de métonymie. [Lac66a, p. 622]

- Le rêve est métaphore du désir. [Lac66a, p. 622]

- La métaphore est un effet de sens positif.
[Lac66a, p. 622]

- La métaphore est un certain passage du sujet au sens du
désir. [Lac66a, p. 622]

- Le désir est à prendre à la lettre.
[Lac66a, p. 620]

- Le rêve n'est pas l'inconscient. [Lac66a, p. 622]

- Le rêve procède par effet de la métaphore.
[Lac66a, p. 622]

- Au fondement du désir s'avère peu de sens.
[Lac66a, p. 622]

- Le désir court en dérivation de la chaîne signifiante.
[Lac66a, p. 623]

- La métonymie est cet effet rendu possible de ce qu'il
n'est nulle signification qui ne renvoie à une autre signification.
[Lac66a, p. 622]

- Le désir ne fait qu'assujettir ce que l'analyse
subjective. [Lac66a, p. 623]

- Le désir ne se saisit que dans l'interprétation.
[Lac66a, p. 623]

- L'élaboration du rêve est nourrie par le désir.
[Lac66a, p. 623]

- Le rêve sert avant tout le désir de dormir.
[Lac66a, p. 624]

- Le désir est ce qui se manifeste dans l'intervalle que
creuse la demande en deçà d'elle-même. [Lac66a, p. 627]

- L'Autre est le lieu de la parole.
[Lac66a, p. 627]

- L'Autre est le lieu du manque à être.
[Lac66a, p. 627]

- Le sujet articule la chaîne signifiante.
[Lac66a, p. 627]

- L'être du langage est le non-être des objets.
[Lac66a, p. 627]

- Le désir résulte pour le sujet de la nécessité de faire
passer son besoin par les défilés du signifiant.
[Lac66a, p. 628]

- L'existence du discours conditionne le désir.
[Lac66a, p. 628]

- L'Autre est le lieu du déploiement de la parole ou autre
scène. [Lac66a, p. 628]

- Le désir de l'homme est le désir de l'Autre.
[Lac66a, p. 628]

- Le désir du rêve n'est pas assumé par le sujet qui dit
`je' dans sa parole. [Lac66a, p. 629]

- Le désir du rêve est discours articulé au lieu de
l'Autre. [Lac66a, p. 629]

- Le désir dans le rêve est ex-sistant
(Entstellung). [Lac66a, p. 629]

- La signifiance du rêve masque le désir.
[Lac66a, p. 629]

- Le désir se produit dans l'au-delà de la demande.
[Lac66a, p. 629]

- La demande évoque le manque à être sous trois figures,
le rien, la haine et l'indicible. [Lac66a, p. 629]

- Le rien fait le fonds de la demande d'amour.
[Lac66a, p. 629]

- La haine va à nier l'être de l'autre.
[Lac66a, p. 629]

- Le
et le moi, son ombre, sont deux autres.
[Lac66a, p. 630]

- Le refus de la castration est d'abord refus de la
castration de l'Autre (de la mère premièrement).
[Lac66a, p. 632]

- Le désir inconscient est le désir de l'Autre.
[Lac66a, p. 632]

- C'est d'abord pour le sujet que sa parole est un
message, parce qu'elle se produit au lieu de l'Autre.
[Lac66a, p. 634]

- Le désir transparaît toujours dans la demande, mais est
au-delà. [Lac66a, p. 634]

- Le sujet subit une refente (Spaltung) de n'être
sujet qu'en tant qu'il parle. [Lac66a, p. 634]

- Dans la pulsion
, le
est le
en
fading dans la coupure de la demande. [Lac66a, p. 634]

- Dans le fantasme
, le
est le
en
fading devant l'objet du désir. [Lac66a, p. 634]

- La régression dans l'analyse est régression temporelle
du temps de la remémoration. [Lac66a, p. 635]

- La régression dans l'analyse ne porte que sur les
signifiants de la demande. [Lac66a, p. 635]

- La régression n'intéresse la pulsion qu'à travers les
signifiants de la demande. [Lac66a, p. 635]

- Toute réponse à la demande dans l'analyse ramène le
transfert à la suggestion. [Lac66a, p. 635]

- Le transfert est une suggestion qui ne s'exerce qu'à
partir de la demande d'amour. [Lac66a, p. 635]

- La demande d'amour n'est demande d'aucun besoin.
[Lac66a, p. 635]

- Le transfert place le sujet à l'endroit de sa demande
dans une position qu'il ne tient que de son désir.
[Lac66a, p. 636]

- Le transfert est déjà analyse de la suggestion.
[Lac66a, p. 636]

- La résistance du sujet quand elle s'oppose à la
suggestion, n'est que désir de maintenir son désir.
[Lac66a, p. 636]

- C'est le désir qui maintient la direction de l'analyse,
hors des effets de la demande. [Lac66a, p. 636]

- Les symptômes sont surdéterminés.
[Lac66a, p. 636]

- Le fantasme est irréductible à l'imagination.
[Lac66a, p. 637]

- Le fantasme inconscient se définit comme une image mise
en fonction dans la structure signifiante. [Lac66a, p. 637]

- Le fantasme est ce par quoi le sujet se soutient au
niveau de son désir évanouissant. [Lac66a, p. 637]

- Le désir est évanouissant pour autant que la
satisfaction de la demande lui dérobe son objet.
[Lac66a, p. 637]

- Le fantasme vient marquer de sa présence la réponse du
sujet à la demande. [Lac66a, p. 638]

- Le fantasme vient marquer la signification du besoin du
sujet. [Lac66a, p. 638]

- Le désir est la métonymie du manque à être.
[Lac66a, pp. 623,640]

- Le moi est la métonymie du désir.
[Lac66a, p. 640]

- Le désir du névrosé est d'être le phallus.
[Lac66a, p. 642]

- Il faut que l'homme, mâle ou femelle, accepte d'avoir et
de ne pas avoir le phallus, à partir de la découverte qu'il ne l'est
pas. [Lac66a, p. 642]

- Pour le névrosé, recevoir et donner le phallus sont
également impossibles. [Lac66a, p. 642]
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Jacques B. Siboni