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Parole, parler, logos

- Les paroles restent. [Lac66a, p. 27]

- Les paroles entraînent une dette ineffaçable.
[Lac66a, p. 27]

- L'entrée de l'homme dans l'ordre symbolique ne peut se
faire que par le défilé radical de la parole. [Lac66a, p. 53]

- Le défilé de la parole se reproduit chaque fois que le
sujet s'adresse à l'Autre, comme absolu. [Lac66a, p. 53]

- Le symptôme est langage dont la parole doit être
délivrée. [Lac66a, p. 269]

- L'homme parle parce que le symbole l'a fait homme.
[Lac66a, p. 276]

- Dans la folie il y a la liberté négative d'une parole
qui a renoncé à se faire reconnaître. [Lac66a, p. 279]

- Dans la folie, l'absence de parole se manifeste par les
stéréotypies d'un discours où le sujet est parlé plutôt qu'il ne parle.
[Lac66a, p. 280]

- Pour libérer sa parole, le sujet est introduit, par la
psychanalyse, au langage de son désir. [Lac66a, p. 293]

- La parole introduit un effet de signifiant.
[Lac66a, p. 296]

- La parole a une fonction symbolisante.
[Lac66a, p. 296]

- La parole, dans sa fonction symbolisante, va transformer
le sujet à qui elle s'adresse, par le lien qu'elle établit avec celui
qui l'émet. [Lac66a, p. 296]

- La responsabilité de l'analyste chaque fois qu'il
intervient par la parole, est de reconnaître ou d'abolir le sujet comme
tel. [Lac66a, p. 300]

- La parole est un don de langage. [Lac66a, p. 301]

- L'analyse a pour but l'avènement d'une parole vraie.
[Lac66a, p. 302]

- La parole a essentiellement une valeur d'évocation.
[Lac66a, p. 295]

- Il existe dans le discours constitué la parole
constituante. [Lac66a, p. 337]

- La parole donne au sens son support dans le symbole
qu'elle incarne par son acte. [Lac66a, p. 351]

- La parole est un acte. [Lac66a, p. 351]

- La parole suppose un sujet. [Lac66a, p. 351]

- La vraie parole s'oppose au discours vrai.
[Lac66a, p. 351]

- La vraie parole constitue la reconnaissance par les
sujets de leurs êtres en ce qu'ils y sont inter-essés.
[Lac66a, p. 351]

- L'homme, dans la subordination de son être à la loi de
la reconnaissance, est traversé par les avenues de la parole.
[Lac66a, p. 352]

- Le discours de la tromperie et de l'erreur n'est pas
sans témoigner de l'existence de la parole où se fonde la vérité.
[Lac66a, p. 353]

- L'analyste doit aspirer à telle maîtrise de sa parole
qu'elle soit identique à son être. [Lac66a, p. 359]

- Le domaine de la violence commence aux confins où la
parole se démet. [Lac66a, p. 375]

- Dans l'analyse, le rêve ne vaut que comme vecteur de la
parole. [Lac66a, p. 378]

- La parole pleine se définit par son identité à ce dont
elle parle. [Lac66a, p. 381]

- Moi la vérité, je parle. [Lac66a, p. 409]

- Il n'est parole que de langage. [Lac66a, p. 412]

- Ça parle, là où ça souffre.
[Lac66a, p. 413]

- L'Autre parle à l'analyste, dans le discours que l'autre
tient devant lui. [Lac66a, p. 430]

- L'Autre est le lieu où se constitue le je qui parle
avec le je qui entend. [Lac66a, p. 431]

- Le lieu du sujet s'étend dans le sujet, aussi loin qu'y
règnent les lois de la parole. [Lac66a, p. 431]

- Le sujet est responsable de la dette symbolique, en tant
que sujet de la parole. [Lac66a, p. 434]

- Dans l'inconscient, ça parle.
[Lac66a, p. 437]

- La structure du langage est la structure des langues
parlées effectivement. [Lac66a, p. 444]

- Le langage ne se confond pas avec les diverses fonctions
somatiques et psychiques qui le desservent chez le sujet parlant.
[Lac66a, p. 495]

- Le schéma
, figure ici, désigne les
objets:
, (s'adresse à nous),
, (jouissance
transsexualiste), (laissé tombé par le créateur), (image de la
créature),
,
,
,
,
, (futur de la
créature), (créatures de la parole), (parole où se maintient le réel),
,
, (aime sa femme). [Lac66a, p. 571]

- Dans la psychose, toute l'épaisseur de la créature
réelle s'interpose pour le sujet entre la jouissance narcissique de son
image et l'aliénation de la parole. [Lac66a, p. 572]

- Pour le psychanalyste il convient d'écouter celui qui
parle, quand il s'agit d'un message qui provient d'une parole au-delà
du sujet. [Lac66a, p. 574]

- Dans l'inconscient, un matériel y joue selon des lois
qui sont celles des langues qui sont ou furent effectivement parlées.
[Lac66a, p. 594]

- L'analysant demande, du fait qu'il parle.
[Lac66a, p. 617]

- L'Autre est le lieu de la parole.
[Lac66a, p. 627]

- L'Autre est le lieu du déploiement de la parole ou autre
scène. [Lac66a, p. 628]

- Le désir du rêve n'est pas assumé par le sujet qui dit
`je' dans sa parole. [Lac66a, p. 629]

- C'est d'abord pour le sujet que sa parole est un
message, parce qu'elle se produit au lieu de l'Autre.
[Lac66a, p. 634]

- Le sujet subit une refente (Spaltung) de n'être
sujet qu'en tant qu'il parle. [Lac66a, p. 634]

- L'Autre est l'analyste, pour ce que le sujet en fait le
lieu de sa parole. [Lac66a, p. 680]

- Dans l'homme et par l'homme, ça parle.
[Lac66a, p. 688]

- Ça parle dans l'Autre. [Lac66a, p. 689]

- Les besoins de l'homme sont déviés, du fait qu'il parle.
[Lac66a, p. 690]

- Le phallus est le signifiant de la marque où la part du
logos se conjoint à l'avènement du désir. [Lac66a, p. 692]

- Le sujet qui parle ne se soutient que du discours.
[Lac66a, p. 709]

- C'est dans le redoublement du sujet de la parole que
l'inconscient, comme tel trouve à s'articuler. [Lac66a, p. 711]

- Le je comme signifiant n'est rien que le shifter ou indicatif qui, dans le sujet de l'énoncé, désigne le sujet
en tant qu'il parle actuellement. [Lac66a, p. 800]

- L'Autre est le lieu de la parole.
[Lac66a, p. 807]

- Par la dimension qu'il constitue, l'Autre permet de
distinguer entre tromperie de la parole et feinte.
[Lac66a, p. 807]

- La parole ne commence qu'avec le passage de la feinte à
l'ordre du signifiant. [Lac66a, p. 807]

- Le signifiant exige le lieu de l'Autre pour que la
parole qu'il supporte puisse mentir, c'est-à-dire se poser comme
vérité. [Lac66a, p. 807]

- La vérité tire sa garantie de la parole.
[Lac66a, p. 808]

- Le sujet, ça parle de lui. [Lac66a, p. 835]

- Le sujet, on ne lui parle pas. [Lac66a, p. 835]

- Le sujet s'appréhende là où ça parle de lui.
[Lac66a, p. 835]

- L'Autre est la dimension exigée de ce que la parole
s'affirme en vérité. [Lac66a, p. 839]

- Aucun sujet n'a de raison d'apparaître dans le réel,
sauf à ce qu'il y existe des êtres parlants. [Lac66a, p. 840]

- Le signifiant se produisant au lieu de l'Autre non
encore repéré y fait surgir le sujet de l'être qui n'a pas encore la
parole. [Lac66a, p. 840]

- La pensée ne fonde l'être qu'à se nouer dans la parole.
[Lac66a, p. 865]

- La vérité se fonde de ce qu'elle parle.
[Lac66a, p. 868]

- Le sujet de l'inconscient est un être parlé.
[Lac66c, p. 12]

- L'intersubjectivité implique l'usage de la parole.
[Lac68f, p. 18]

- L'inconscient parle. [Lac70d, p. 87]

- La parole n'est pas le langage. [Lac77a, p. 13]

- Le langage fait parler l'être. [Lac77a, p. 13]

- Qui parle, habite le langage. [Lac71a, p. 6]

- Pour qui parle japonais, c'est performance usuelle que de
dire la vérité par le mensonge, c'est-à-dire sans être un
menteur. [Lac81, p. 3]

- Le corps des parlants est sujet à se diviser de ses
organes. [Lac73a, p. 12]

- Le rapport d'organe du langage à l'être parlant est
métaphore. [Lac73a, p. 33]

- Il n'y a d'inconscient que chez l'être parlant.
[Lac74b, p. 15]

- L'inconscient, ça parle. [Lac74b, p. 16]

- L'être parlant est celui qui prend être de la parole.
[Lac75d, p. 7]

- Il y a solidarité entre le non-rapport des sexes et le
fait qu'un être soit parlant. [Lac75d, p. 7]

- Le savoir affecte le corps de l'être qui ne se fait être
que de paroles. [Lac75d, p. 8]

- La passion majeure chez l'être parlant, c'est l'ignorance.
[Lac75b, p. 16]

- Pas-tout être à parler ne saurait s'autoriser à
faire un analyste. [Lac82d]

- L'inconscient, c'est un savoir en tant que parlé comme
constituant de LOM. [Lac75c, p. 13]

- La parole se définit d'être le seul lieu où l'être ait un
sens. [Lac75c, p. 13]
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Jacques B. Siboni