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Fonction et champ de la paroleet du langage en psychanalyse, 1953

- La théorie analytique décrit la triade, frustration,
agressivité, régression. [Lac66a, p. 249]

- Il existe une frustration inhérente au discours du
sujet. [Lac66a, p. 249]

- L'ego est frustration, non d'un désir du sujet,
mais d'un objet. [Lac66a, pp. 249-250]

- L'ego est frustration d'un objet, où le désir du
sujet est aliéné. [Lac66a, p. 250]

- Plus l'ego s'élabore, plus s'approfondit pour le
sujet l'aliénation de sa jouissance. [Lac66a, p. 250]

- L'inconscient est cette partie du discours concret en
tant que transindividuel, qui fait défaut à la disposition du sujet
pour rétablir la continuité de son discours conscient.
[Lac66a, p. 258]

- La métaphore n'est que le synonyme du déplacement
symbolique, mis en jeu dans le symptôme. [Lac66a, p. 260]

- L'inconscient du sujet, c'est le discours de
l'autre3.2. [Lac66a, p. 265]

- Le désir de l'homme trouve son sens dans le désir de
l'autre parce que son premier objet est d'être reconnu par l'autre.
[Lac66a, p. 268]

- Tout acte manqué est un discours réussi.
[Lac66a, p. 268]

- Le symptôme se résout tout entier dans une analyse de
langage, parce qu'il est lui-même structuré comme un langage.
[Lac66a, p. 269]

- Le symptôme est langage dont la parole doit être
délivrée. [Lac66a, p. 269]

- La loi de l'homme est la loi du langage.
[Lac66a, p. 272]

- Le mot est déjà une présence faite d'absence.
[Lac66a, p. 276]

- L'homme parle parce que le symbole l'a fait homme.
[Lac66a, p. 276]

- Le Nom-du-Père sert de support à la fonction
symbolique. [Lac66a, p. 278]

- Dans la folie il y a la liberté négative d'une parole
qui a renoncé à se faire reconnaître. [Lac66a, p. 279]

- Dans la folie, on rencontre un délire qui objective le
sujet dans un langage sans dialectique. [Lac66a, p. 280]

- Dans la folie, l'absence de parole se manifeste par les
stéréotypies d'un discours où le sujet est parlé plutôt qu'il ne parle.
[Lac66a, p. 280]

- Dans les névroses, le symptôme est le signifiant d'un
signifié refoulé de la conscience du sujet. [Lac66a, p. 280]

- Le sujet introduit la division dans l'individu.
[Lac66a, p. 292]

- Pour libérer sa parole, le sujet est introduit, par la
psychanalyse, au langage de son désir. [Lac66a, p. 293]

- Il s'agit d'un langage de désir dans les symboles du
symptôme. [Lac66a, p. 293]

- Le langage du symptôme a le caractère universel d'une
langue qui serait entendue dans toutes les autres langues.
[Lac66a, p. 293]

- Le langage du symptôme est le langage qui saisit le
désir au point où il s'humanise. [Lac66a, pp. 293-294]

- Le symbole est refoulé dans l'inconscient.
[Lac66a, p. 294]

- Le symbole ne porte en lui aucun indice de régression ni
d'immaturation. [Lac66a, p. 294]

- Need et demand pour le sujet ont un sens
diamétralement opposé. [Lac66a, p. 296]

- La parole introduit un effet de signifiant.
[Lac66a, p. 296]

- La parole a une fonction symbolisante.
[Lac66a, p. 296]

- La parole, dans sa fonction symbolisante, va transformer
le sujet à qui elle s'adresse, par le lien qu'elle établit avec celui
qui l'émet. [Lac66a, p. 296]

- Le langage-signe se distingue d'un langage, par la
corrélation fixe de ses signes à la réalité qu'ils signifient.
[Lac66a, p. 297]

- Dans un langage les signes prennent leur valeur de leur
relation les uns aux autres. [Lac66a, p. 297]

- Le langage humain constitue une communication où
l'émetteur reçoit du récepteur son propre message sous forme inversée.
[Lac66a, p. 298]

- La fonction du langage n'y est pas d'informer, mais
d'évoquer. [Lac66a, p. 299]

- La responsabilité de l'analyste chaque fois qu'il
intervient par la parole, est de reconnaître ou d'abolir le sujet comme
tel. [Lac66a, p. 300]

- La parole est un don de langage. [Lac66a, p. 301]

- Le langage n'est pas immatériel.
[Lac66a, p. 301]

- Le langage est corps3.3.
[Lac66a, p. 301]

- L'analyse a pour but l'avènement d'une parole vraie.
[Lac66a, p. 302]

- L'analyse a pour but la réalisation, par le sujet, de
son histoire dans sa relation à un futur. [Lac66a, p. 302]

- L'ego est formé d'un nucléus verbal.
[Lac66a, p. 303]

- Le support du transfert est le sujet supposé savoir.
[Lac66a, p. 308]3.4

- Le moment où le désir s'humanise est aussi celui où
l'enfant naît au langage. [Lac66a, p. 319]

- Le désir du sujet cessant d'être infans est de
devenir le désir d'un autre qui le domine. [Lac66a, p. 319]

- Le symbole se manifeste d'abord comme meurtre de la
chose, et cette mort constitue dans le sujet l'éternisation de
son désir. [Lac66a, p. 319]

- La parole a essentiellement une valeur d'évocation.
[Lac66a, p. 295]
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Jacques B. Siboni