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- Le signifiant est unité d'être unique.
[Lac66a, p. 24]

- L'homme pense l'ordre symbolique, car il y est d'abord
pris dans son être. [Lac66a, p. 53]

- L'assomption jubilatoire de son image spéculaire,
par l'être infans, manifeste la matrice symbolique, où le je se précipite en une forme primordiale. [Lac66a, p. 94]

- L'identification du sujet infans à l'image
spéculaire est le modèle du rapport fondamentalement aliénant où l'être
de l'homme se constitue dialectiquement. [Lac66a, p. 141]

- L'entreprise du fou est insensée, en ceci que le sujet ne
reconnaît pas dans le désordre du monde la manifestation même de son
être actuel. [Lac66a, pp. 171-172]

- Ce que le fou ressent comme loi de son coeur n'est que
l'image inversée, autant que virtuelle, de son être actuel.
[Lac66a, p. 172]

- Le fou dédouble l'actualité et la virtualité de son être.
[Lac66a, p. 172]

- L'être de l'homme porte en lui la folie comme limite de
sa liberté. [Lac66a, p. 176]

- Le premier effet qui apparaît de l'imago chez
l'être humain est un effet d'aliénation du sujet.
[Lac66a, p. 181]

- La vraie parole constitue la reconnaissance par les
sujets de leurs êtres en ce qu'ils y sont inter-essés.
[Lac66a, p. 351]

- L'homme, dans la subordination de son être à la loi de
la reconnaissance, est traversé par les avenues de la parole.
[Lac66a, p. 352]

- L'analyste doit aspirer à telle maîtrise de sa parole
qu'elle soit identique à son être. [Lac66a, p. 359]

- L'être de l'analyste est en action, même dans son
silence. [Lac66a, p. 359]

- Le non-être se manifeste dans l'ordre symbolique.
[Lac66a, p. 380]

- La fonction symbolique est omniprésente pour l'être
humain. [Lac66a, p. 415]

- Wo Es war, soll Ich werden.
[Lac66a, p. 416]

- Là où c'était, là où s'était, c'est mon devoir que
je vienne à être. [Lac66a, pp. 417-418]

- L'inconscient ne laisse aucune des actions de l'être
humain hors de son champ. [Lac66a, p. 514]

- La structure métonymique, c'est la connexion du
signifiant au signifiant, qui permet l'élision par quoi le
signifiant installe le manque de l'être, dans la relation d'objet.
[Lac66a, p. 515]

- La névrose est une question que l'être pose pour le
sujet `de là où il était avant que le sujet vint au monde'.
[Lac66a, p. 520]

- Quelque chose lie la métaphore à la question de l'être.
[Lac66a, p. 528]

- Quelque chose lie la métonymie au manque à être.
[Lac66a, p. 528]

- Le sujet articule la question `Que suis-je là?'
concernant son sexe et sa contingence dans l'être.
[Lac66a, p. 549]

- Le désir de l'enfant trouve à s'identifier au
manque-à-être de la mère. [Lac66a, p. 565]

- L'être de l'homme ne peut être compris sans la folie qui
est la limite de sa liberté. [Lac66a, p. 575]

- L'interprétation, que donne le psychanalyste, est reçue
comme venant de la personne que le transfert lui impute d'être.
[Lac66a, p. 591]

- L'Autre est le lieu du manque à être.
[Lac66a, p. 627]

- L'être du langage est le non-être des objets.
[Lac66a, p. 627]

- La demande évoque le manque à être sous trois figures,
le rien, la haine et l'indicible. [Lac66a, p. 629]

- La haine va à nier l'être de l'autre.
[Lac66a, p. 629]

- Le désir est la métonymie du manque à être.
[Lac66a, pp. 623,640]

- Le désir du névrosé est d'être le phallus.
[Lac66a, p. 642]

- Le sujet ne désigne son être qu'à barrer tout ce qu'il
signifie. [Lac66a, p. 693]

- Si le désir de la mère est le phallus, l'enfant
veut être le phallus pour le satisfaire. [Lac66a, p. 693]

- Le phallus a la fonction de signifiant du manque à être.
[Lac66a, p. 710]

- Dans le sujet, sa relation au signifiant détermine le
manque à être. [Lac66a, p. 710]

- Dans l'expérience sadique, la présence de l'exécuteur se
résume à n'être plus que l'instrument. [Lac66a, p. 773]

- Le pervers s'imagine être l'Autre pour assurer sa
jouissance. [Lac66a, pp. 824-825]

- Le névrosé s'imagine être un pervers pour s'assurer de
l'Autre. [Lac66a, p. 825]

- Aucun sujet n'a de raison d'apparaître dans le réel,
sauf à ce qu'il y existe des êtres parlants. [Lac66a, p. 840]

- Le signifiant se produisant au lieu de l'Autre non
encore repéré y fait surgir le sujet de l'être qui n'a pas encore la
parole. [Lac66a, p. 840]

- Nul sujet ne peut être cause de soi.
[Lac66a, p. 841]

- L'être humain doit toujours se fournir d'un homoncule
dans sa tête pour faire d'un réel une réalité.
[Lac66a, p. 846]

- La libido est cette lamelle que glisse l'être de
l'organisme à sa véritable limite, qui va plus loin que celle du corps.
[Lac66a, p. 848]

- La pensée ne fonde l'être qu'à se nouer dans la parole.
[Lac66a, p. 865]

- L'être du sujet est refendu. [Lac84b, p. 9]

- L'être du sujet est la suture d'un manque.
[Lac84b, p. 10]

- Le sujet se refend d'être à la fois effet de la
marque et support de son manque. [Lac84b, p. 10]

- Le manque à être constitue l'aliénation.
[Lac84b, p. 14]

- Le sujet de l'inconscient est un être parlé.
[Lac66c, p. 12]

- Pour le passeur le désêtre est présent.
[Lac68f, p. 26]

- L'objet
est le résidu corporel qui incarne le
Dasein. [Lac68b, p. 58]

- Le désir du psychanalyste n'a rien à faire avec le désir
d'être psychanalyste. [Lac70b, p. 19]

- Ce n'est pas la destitution subjective qui fait désêtre. [Lac70b, p. 21]

- L'inconscient est. [Lac70d, p. 84]

- Être fait sujet d'un discours peut rendre l'être humain
sujet au savoir. [Lac70d, p. 85]

- Le langage fait parler l'être. [Lac77a, p. 13]

- Il faut être un sujet pour faire usage du langage.
[Lac77a, p. 13]

- Dans tout énoncé, le sujet de l'énonciation est séparé de
l'être par une barre. [Lac77a, p. 14]

- À l'être succède la lettre. [Lac77a, p. 15]

- Pour qui parle japonais, c'est performance usuelle que de
dire la vérité par le mensonge, c'est-à-dire sans être un
menteur. [Lac81, p. 3]

- Être ou avoir le phallus est la fonction qui supplée au
rapport sexuel. [Lac73a, p. 14]

- L'être n'a par lui-même aucune espèce de sens.
[Lac73a, p. 29]

- Le rapport d'organe du langage à l'être parlant est
métaphore. [Lac73a, p. 33]

- Il n'y a d'inconscient que chez l'être parlant.
[Lac74b, p. 15]

- L'être parlant est celui qui prend être de la parole.
[Lac75d, p. 7]

- Il y a solidarité entre le non-rapport des sexes et le
fait qu'un être soit parlant. [Lac75d, p. 7]

- Le savoir affecte le corps de l'être qui ne se fait être
que de paroles. [Lac75d, p. 8]

- Un être vivant se distingue des autres d'habiter le
langage. [Lac75b, p. 12]

- La passion majeure chez l'être parlant, c'est l'ignorance.
[Lac75b, p. 16]

- Pas-tout être à parler ne saurait s'autoriser à
faire un analyste. [Lac82d]

- La parole se définit d'être le seul lieu où l'être ait un
sens. [Lac75c, p. 13]

- Le sens de l'être est de présider à l'avoir.
[Lac75c, p. 13]

- Parlêtre se substitue à l'ICS freudien.
[Lac75c, p. 13]
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Jacques B. Siboni