Position de l'inconscient au congrès de Bonneval, reprise de 1960 en 1964

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L'inconscient est un concept forgé sur la trace de ce qui opère pour constituer le sujet. [Lac66a, p. 830]

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Le langage est cause du sujet. [Lac66a, p. 830]

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La seule fonction homogène de la conscience est dans la capture du moi, par son reflet spéculaire. [Lac66a, p. 832]

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L'effet du langage, c'est la cause introduite dans le sujet. [Lac66a, p. 835]

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La cause dans le sujet, c'est le signifiant. [Lac66a, p. 835]

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Sans le signifiant, il n'y aurait aucun sujet dans le réel. [Lac66a, p. 835]

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Le sujet, c'est ce que le signifiant représente pour un autre signifiant [Lac66a, p. 835]

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Le sujet qui écoute, se réduit au signifiant pour lequel un signifiant représente un sujet. [Lac66a, p. 835]

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Le sujet, ça parle de lui. [Lac66a, p. 835]

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Le sujet, on ne lui parle pas. [Lac66a, p. 835]

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Le sujet s'appréhende là où ça parle de lui. [Lac66a, p. 835]

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Le désir fait son lit de la coupure signifiante où s'effectue la métonymie. [Lac66a, p. 835]

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Le sujet traduit une synchronie signifiante. [Lac66a, p. 835]

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La structure de ce qui se ferme est un bord. [Lac66a, p. 838]

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C'est la fermeture de l'inconscient qui donne la clé de son espace. [Lac66a, p. 838]

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L'effet de sens dans la phrase exige pour se boucler son dernier mot. [Lac66a, p. 838]

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Le trauma s'implique dans le symptôme selon le Nachträglich, l'après-coup. [Lac66a, p. 839]

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Le sujet cartésien est le présupposé de l'inconscient. [Lac66a, p. 839]

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L'Autre est la dimension exigée de ce que la parole s'affirme en vérité. [Lac66a, p. 839]

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L'inconscient est entre le sujet et l'Autre leur coupure en acte. [Lac66a, p. 839]

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L'aliénation est le fait du sujet. [Lac66a, p. 840]

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Dans un champ d'objets, aucune relation n'est concevable qui engendre l'aliénation sinon celle du signifiant. [Lac66a, p. 840]

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Aucun sujet n'a de raison d'apparaître dans le réel, sauf à ce qu'il y existe des êtres parlants. [Lac66a, p. 840]

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Le Witz éclaire la division du sujet avec lui-même. [Lac66a, p. 840]

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Le langage des animaux est un langage de signes qui n'admet pas la métaphore, ni n'engendre la métonymie. [Lac66a, p. 840]

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Le registre du signifiant s'institue de ce qu'un signifiant représente un sujet pour un autre signifiant. [Lac66a, p. 840]

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Le signifiant se produisant au lieu de l'Autre non encore repéré y fait surgir le sujet de l'être qui n'a pas encore la parole. [Lac66a, p. 840]

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Le signifiant fige le sujet. [Lac66a, p. 840]

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Ce qu'il y avait là disparaît de n'être plus qu'un signifiant. [Lac66a, p. 840]

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L'Autre est pour le sujet le lieu de sa cause signifiante. [Lac66a, p. 841]

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Nul sujet ne peut être cause de soi. [Lac66a, p. 841]

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L'aliénation réside dans la division du sujet. [Lac66a, p. 841]

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Ce n'est pas l'effet de sens qui opère dans l'interprétation. [Lac66a, p. 842]

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Ce qui opère dans l'interprétation, c'est l'articulation des signifiants dans le symptôme. [Lac66a, p. 842]

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Des signifiants se sont trouvés pris dans le symptôme. [Lac66a, p. 842]

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L'opération, où se ferme la causation du sujet, s'appelle la séparation ou Ichspaltung, ou refente du sujet. [Lac66a, p. 842]

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La refente du sujet se fonde dans une refente de l'objet phallique. [Lac66a, p. 842]

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La métonymie est le véhicule du désir. [Lac66a, p. 843]

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Le sujet se trouve constitué en deux parts. [Lac66a, p. 844]

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Ce que perd le nouveau-né lors de la section du cordon, c'est son complément anatomique. [Lac66a, p. 845]

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L'être humain doit toujours se fournir d'un homoncule dans sa tête pour faire d'un réel une réalité. [Lac66a, p. 846]

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La libido est un organe. [Lac66a, p. 846]

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La lamelle figure la libido. [Lac66a, p. 846]

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La libido, comme surface, ordonne un champ de forces. [Lac66a, p. 846]

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La zone érogène est un bord fermé. [Lac66a, p. 847]

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La poussée de la pulsion est constante. [Lac66a, p. 847]

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La libido est un organe irréel. [Lac66a, p. 847]

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L'irréel n'est pas l'imaginaire. [Lac66a, p. 847]

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L'irréel précède le subjectif qu'il conditionne, d'être en prise directe sur le réel. [Lac66a, p. 847]

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La lamelle représente cette part du vivant qui se perd à ce qu'il se produise par les voies du sexe. [Lac66a, p. 847]

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C'est entre le sein et la mère que passe le plan de séparation qui fait du sein l'objet perdu en cause dans le désir. [Lac66a, p. 848]

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La libido est cette lamelle que glisse l'être de l'organisme à sa véritable limite, qui va plus loin que celle du corps. [Lac66a, p. 848]

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La lamelle est organe, d'être instrument de l'organisme. [Lac66a, p. 848]

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Le signifiant comme tel, a, en barrant le sujet par première intention, fait entrer en lui le sens de la mort. [Lac66a, p. 848]

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Toute pulsion est virtuellement pulsion de mort. [Lac66a, p. 848]

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La pulsion en tant qu'elle représente la sexualité dans l'inconscient n'est jamais que pulsion partielle. [Lac66a, p. 849]

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L'activité et la passivité représentent la bipolarité du sexe. [Lac66a, p. 849]

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La sexualité se répartit d'un côté à l'autre du bord, seuil de l'inconscient. [Lac66a, p. 849]

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Il n'y a d'accès à l'Autre du sexe opposé que par la voie des pulsions partielles. [Lac66a, p. 849]

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L'objet $(- \htmlref{\varphi}{phallus} )$ est `cause' du complexe de castration. [Lac66a, p. 850]

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L'inconscient, une fois fermé, n'a pas de dedans. [Lac66a, p. 838]