Prenons un exemple des transformations que j'ai fait subir aux phrases, pour les amener à une formulation syntaxiquement simple.
Voici d'abord le texte original. J'y souligne ce que je vais utiliser pour la construction des phrases.
Un psychanalyste doit aisément s'y introduire à la distinction fondamentale du signifiant et du signifié, et commencer à s'exercer avec les deux réseaux qu'ils organisent de relations qui ne se recouvrent pas.
Le premier réseau, du signifiant, est la structure synchronique du matériel du langage en tant que chaque élément y prend son emploi exact d'être différent des autres; tel est le principe de répartition qui règle seul la fonction des éléments de la langue à ses différents niveaux, depuis le couple d'opposition phonématique jusqu'aux locutions composées dont c'est la tâche de la plus moderne recherche que de dégager les formes stables.
Le second réseau, du signifié, est l'ensemble diachronique des discours concrètement prononcés, lequel réagit historiquement sur le premier, de même que la structure de celui-ci commande les voies du second. Ici ce qui domine, c'est l'unité de signification, laquelle s'avère ne jamais se résoudre en une pure indication du réel, mais toujours renvoyer à une autre signification. C'est-à-dire que la signification ne se réalise qu'à partir d'une prise des choses qui est d'ensemble. [Lac66a, p. 414]
Voici maintenant les phrases qui ont été générées à partir de ces trois paragraphes de l'article ``La chose freudienne''.
Parmi ces phrases une seule est une véritable citation, les autres ont nécessité une réécriture.